Ces derniers temps, j’ai été au repos forcé. Je suis fatiguée, alors j’ai mis un peu en pause mes blogs pour donner la priorité à mes clients pour mon job de freelance et au repos. Je me sens encore un peu rouillée, mais petit à petit mon énergie semble revenir, et avec elle mes projets.
À une époque, ce repos forcé m’aurait semblé catastrophique. Il faut dire aussi qu’à une époque, le repos forcé revenait très souvent (merci Hashimoto, la petite maladie bouffeuse d’énergie qui m’accompagne au quotidien). Heureusement, je vais beaucoup mieux maintenant et j’ai appris à gérer les baisses d’énergie qui sont moins longues et moins compliquées. Bien sûr, ces moments “à plat” sont frustrants : j’aimerais travailler comme à mon habitude, j’adore mes projets et je déteste les mettre de côté. Mais bon, il y a une chose qui compte dans la création de contenu, et dans l’entrepreneuriat ou le freelancing en général : c’est savoir faire une pause.
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Le temps libre, moteur de la créativité
Avoir un métier créatif, c’est super. Mais la créativité, ce n’est pas quelque chose qu’on a en appuyant sur un bouton. Ce n’est pas quelque chose qui se commande, même si ça peut se stimuler. Quand on fait de la création de contenu, il est donc important de s’accorder du temps libre.
Malheureusement, quand on lance un projet, quand on est freelance ou entrepreneuse, on peut facilement se coller la pression, faire des heures pas possible et mettre de côté le temps libre pour travailler avec acharnement. Et franchement quand on aime ce qu’on fait, cet acharnement n’a pas vraiment l’air d’en être un. Combien de fois ai-je interrompu un après-midi à lézarder devant une série que j’aime parce que j’avais envie de travailler ? Quand on aime ce qu’on fait, le travail n’est pas une corvée, mais ça reste du travail. Et la créativité, elle a un peu besoin de glander, chez moi en tout cas, et chez beaucoup de personnes je pense.
S’accorder des moments de temps libre, savoir faire une pause quand il le faut même si on n’a pas fait tout ce qu’on avait à faire, s’arrêter avant de s’auto-saboter, c’est donc capital dans la création de contenus, que l’on souhaite vivre de ses contenus ou qu’ils accompagnent une autre activité comme une boutique en ligne et un job de freelance. Prends ce temps pour toi, ne culpabilise même si une montagne de travail t’attend ensuite, même si parfois cela t’oblige à mettre de côté certaines choses.
À une époque, j’aurais été en stress complet à cause de mon repos forcé. Aujourd’hui, même si ça me frustre et que je m’inquiète de le voir durer, j’essaye de me concentrer sur le fait que si j’en avais besoin, c’est qu’il fallait le faire, que ce n’est pas grave d’avoir mis en pause mes projets, et que de toutes façons si je me force à essayer travailler comme à mon habitude alors que je n’en ai pas l’énergie, la fatigue finira par me rattraper.
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Comment stimuler sa création de contenu ?
Combien de fois ai-je arrêté une journée un peu tôt, voyant que ma créativité semblait être partie très loin, commencé à faire autre chose qui n’avait rien à voir avec le travail pour mieux y revenir quelques heures plus tard, la tête bouillonnant d’idées ! Pas de doute pour moi : le temps libre est le meilleure stimulant pour la créativité et la création de contenu, et je fonctionne beaucoup mieux depuis que j’ai appris à faire des pauses sans culpabiliser. Voici ce que je préfère faire pour m’aérer la tête :
Prendre l’air
Marcher, c’est juste parfait pour faire tourner mes idées à toute vitesse. Et je suis bien contente de voir l’automne arriver notamment pour cette raison : sortir une heure après le déjeuner, prendre l’air, marcher un peu (parce qu’en été, la chaleur me détruit un peu tout le plaisir de la marche vu que j’habite en ville). Je me balade, en écoutant de la musique ou un podcast, je laisse mes idées vagabonder, et qu’est-ce que ça fait du bien !
Lecture, cinéma, séries et podcasts
La créativité des autres est excellente pour réveiller la sienne, et au passage, s’allonger dans le canapé pour bouquiner ou regarder une série, c’est aussi parfait pour recharger ses batteries. Personnellement, j’adore les histoires, j’ai besoin de rêver et me transporter dans un autre univers pour me déconnecter complètement.
Quand j’ai vraiment du mal à me concentrer ou à écrire, que je suis bien fatiguée, je sais qu’un livre, un film, une série ou un podcast va m’aider à décrocher et à récupérer.
L’écriture
En semaine, j’essaye de commencer ma journée de travail en remplissant une page dans mon journal, pour me vider la tête mais aussi pour échauffer ma plume. L’écriture, c’est un muscle, et c’est en la pratiquant au quotidien qu’on s’améliore, que les mots coulent plus facilement. Écrire quelques lignes tous les matins, sans avoir la nécessité de faire quelque chose de bien, qui va être lu ou qui va servir un but, je trouve ça parfait pour s’échauffer. Le journal permet d’écrire sans pression, et donc de se détacher de la peur de “mal écrire”, et puisqu’il faut écrire pour bien écrire, c’est un très bon moyen de se lancer.
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La méditation
Mon autre routine du matin, c’est la méditation. Je la pratique depuis quelques années maintenant et j’essaye d’en faire une habitude au quotidien depuis deux ans environ. Cela me demande parfois un effort mais ça a changé beaucoup de choses dans ma vie. Je le vois quand j’arrête de méditer (ça commence généralement par manque de temps ou parce que je ne suis pas chez moi, et ça continue par flemme) : je suis plus stressée, moins concentrée.
ET TOI, TU FAIS QUOI DE TON TEMPS LIBRE ? QU’EST-CE QUI T’AIDE À STIMULER TA CRÉATIVITÉ ?
